« Grèce, Ve Siècle av.J.-C.
Vingt ans durant, Kassandra, descendante du puissant roi Léonidas, a tenté d'oublier la disgrâce dans laquelle elle était tombée : son père, Nikolaos, l'a bannie de Sparte pour avoir bravé la volonté des dieux et tenté de sauver la vie de son jeune frère.
Un jour, un mystérieux inconnu arrive dans la paisible ville côtière où elle est devenue mercenaire. Il lui promet une fortune qui changera son existence à tout jamais. En échange, Kassandra doit traverser la Méditerranée pour prendre part à la guerre qui oppose Athènes à Sparte et tuer celui qu'on surnomme "Le Loup" : Nikolaos de Sparte, son propre père, auquel elle n'a jamais accordé son pardon....»
Vingt ans durant, Kassandra, descendante du puissant roi Léonidas, a tenté d'oublier la disgrâce dans laquelle elle était tombée : son père, Nikolaos, l'a bannie de Sparte pour avoir bravé la volonté des dieux et tenté de sauver la vie de son jeune frère.
Un jour, un mystérieux inconnu arrive dans la paisible ville côtière où elle est devenue mercenaire. Il lui promet une fortune qui changera son existence à tout jamais. En échange, Kassandra doit traverser la Méditerranée pour prendre part à la guerre qui oppose Athènes à Sparte et tuer celui qu'on surnomme "Le Loup" : Nikolaos de Sparte, son propre père, auquel elle n'a jamais accordé son pardon....»
Kassandra, Sparte de
naissance, a dû fuir sa maison et son pays après une terrible nuit sur le Mont
Taygète. Elle n’était qu’une enfant à cette époque lorsque l’Oracle avait
annoncé qu’il fallait sacrifier son petit frère Alexios aux dieux sans quoi
Sparte s’effondrerait.
Pour sauver son frère, elle tente de s'interposer mais ne réussit qu'à aggraver la situation. Son père est alors contraint de la jeter à son tour du haut de la montagne pour "calmer les dieux". La chute ne lui est pas
fatale mais dès cet instant, elle sait qu’elle doit fuir si elle veut survivre.
On retrouve alors Kassandra, des années plus tard. Elle vit désormais sur une île où elle est connue comme une redoutable mercenaire. Seul souvenir de cette nuit terrible, elle a conservé une épée qui est dans sa famille depuis de nombreuses années. Il s'agit d'une vieille lance brisée transformée en épée ayant appartenu au légendaire roi Léonidas, dont elle est l’une des descendantes
directe.
La lecture d’Odyssey a
d’abord était un peu laborieuse. J’avais beaucoup de mal à rentrer dans
l’histoire à cause de la richesse du vocabulaire qui contient de nombreuses
références à la Grèce antique. Je n’ai découvert l’existence du glossaire que
tardivement et il m’aurait bien aidé au début !
Mais une fois l’histoire
lancée, j’ai vite accroché et j’ai passé un bon moment. On sent tout de
même que c’est l’histoire d’un jeu qui a inspiré ce livre (et non l’inverse)
parce qu’on peut presque visualiser les scènes de combat et d’espionnage. Les
descriptions sont parfois un peu longues mais je pense qu’elles plairont aux
joueurs, qui retrouveront sûrement des éléments du décor, des dialogues et des
paysages à travers les mots de l’auteur.
L’intrigue se déroule
rapidement, il n’y a pas de temps mort. Kassandra est un personnage fort, elle
est déterminée et courageuse. Je me suis vite attachée à elle, j’ai aimé voir
son évolution, notamment lorsqu’elle lutte contre « la cage Sparte »
qui l’empêche d’éprouver le moindre sentiment.
On croise de nombreux
autres personnages et j’ai vraiment eu cette sensation de suivre une quête de
jeu avec des gens à aller interroger, espionner ou tuer.
Ayant une âme de
« gameuse », j’ai aimé cette immersion et cette sensation d’être au
cœur d’un scénario. Par contre, au fil de ma lecture, j’avais l’impression que
le mode « facile » était enclenché. Kassandra ne rencontre quasiment
aucune difficulté, les combats ne durent qu’une ou deux lignes. Elle a beau
être une redoutable Sparte, il n’empêche que certains passages manquent de
réalismes.
L’écoulement du temps
est aussi très déroutant. On rencontre Kassandra et son aigle Ikaros vingt ans
après la nuit sur le Mont Taygète, et au fil des presque quatre cent pages que
compte ce roman, une dizaine d’années s’écoulent à nouveau … pourtant les
personnages ne semblent pas vieillir …
La plume de l’auteur est
fluide, sans fioriture, malgré quelques scènes un peu trop sanglantes à mon
goût et un peu trop réaliste ! En revanche, les détails sur l’époque et
les descriptions m’ont entraîné au cœur de l’Hellade et j’ai apprécié mon
voyage. Même si l’histoire est une pure fiction, on sent que l’auteur s’est
énormément documenté pour rendre son récit le plus réaliste possible.
Enfin, je pense que ce
roman est clairement destiné au fan de la saga Assassin’s Creed, aux joueurs ou
à ceux qui ont aimé le film. Malgré quelques défauts, l’originalité de ce
roman, l’intrigue et le personnage principal féminin pourrait tout de même
séduire un large public.
De l'action, du rythme, mais tout de même la sensation que le mode "Facile" est activé. Cependant, j'ai passé un bon moment au coeur de la Grèce Antique.
J'ai apprécié la plume de Gordon Doherty que je préfère à celle d'Oliver Bowden.
Ma note Livraddict : 14/20
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